DE LA NUIT A L’AUBE DE LA NUIT

Poème mural
Chêne (Quercus Alba) calciné par l’Homme, Bambou flotté par la mer, clous
Dimension variable
2022

La maison où je suis née, où j’ai grandi, s’achemine par une minuscule route bordée de chênes.
Jeune adulte, de retour à la maison pour revoir ma famille,
je découvre en larmes, un cimetière d’arbres encore fumant.
Le nouveau voisin propriétaire de la forêt avait fait coupe rase
et brûlé sur place les morceaux de chênes “encombrants”.

Je réalise dans le choc et la douleur combien ces êtres faisaient partie de ma vie.
Je récupère dans ces bûchers à même le sol, les restes de bois calcinés
et formule ce poème, pour offrir à ces arbres une fin de vie plus honorable.